http://www.gerryturley.com
jeudi 13 décembre 2012
Illustrations de la semaine : Gerry Turley
http://www.gerryturley.com
lundi 29 octobre 2012
Image de la semaine : Guillaume Perreault
Cette semaine, une belle illustration tirée de Cumulus, un projet de Guillaume Perreault.
Merci Guillaume :)
vendredi 19 octobre 2012
Image de la semaine : Bleu irrésistible - Guillerey
mardi 2 octobre 2012
Images de la semaine : Emilie Leduc
Finaliste dans la catégorie illustrateur jeunesse du Prix du Gouverneur du Canada, Emilie Leduc est une artiste à découvrir : http://emilieleducillustration.blogspot.ca/
Images tirées de La Ronde des mois, publié aux éditions de la courte échelle, 2012.
lundi 23 juillet 2012
Der Sturwwelpeter : histoires cruelles, mais drôles!
Parmi les textes pour la jeunesse que j'aime en secret, il y les petites histoires d'Heinrich Hoffmann, regroupées sous le titre: Der Struwwelpeter. Bien connu des enfants de langue allemande, la première édition de ce livre date de 1845.
Traduit en français en 1860, par un monsieur Ratisbonne, le titre en était : Pierre l'Ébouriffé, joyeuses histoires et images drolatiques pour les Enfants de 3 à 6 ans. Je sais. Ce qui était drôle hier, ne fait probablement plus rire les institutrices émancipées d'aujourd'hui :)
Je ne pensais pas écrire un billet sur Struwwelpeter, mais suite à une rencontre récente avec un illustrateur, (qui, comme moi, apprécie Hoffmann) je me suis dit: pourquoi pas! Je ne suis donc pas seule à aimer les histoires d'enfants méchants, sévèrement gronder par leurs parents. De me savoir moins seule, ça m'a donné envie de partager ce plaisir trop longtemps caché!
Si vous en avez assez des petites histoires proprettes où tout le monde est gentil et où tout se termine par un câlin, vous aimerez peut être le côté noir et caustique de Hoffman et de ses enfants malfaisants, qui usent de l'allumette, du fouet et du fusil!
Rien de mieux qu'un extrait pour vous donner une idée :
La très triste histoire avec le briquet
Paulinette était seule à la maison,
Les parents étaient tous deux sortis.
Lorsqu’elle sautilla alors dans la chambre
Avec légèreté et chantait et chanta.
Alors vit-elle devant elle debout
Un briquet joli à voir.
« Oh », prononça-t-elle, « oh, si beau et gracieux !
Cela doit être un magnifique jouet,
Je m’allume une brindille,
Comme souvent la mère l’a fait.
Et Minz et Maunz, les chats,
Lèvent leurs griffes.
Ils préviennent avec leurs pattes :
« Le père l’a interdit ! »
Miaou ! Mio ! Miaou ! Mio !
Laisse posé !
Sinon tu brûles de mille feux !
Paulinette n’entend pas les chats !
La brindille brûle toute claire et brillante,
Ça clignote drôlement, craque fort,
Exactement comme vous le regardez sur l’image.
Paulinette pourtant se réjouit beaucoup
Et sauta dans la chambre par-ci par-là.
Pourtant Minz et Maunz, les chats,
Pourtant Minz et Maunz, les chats,
Lèvent leurs griffes.
Ils préviennent avec leurs pattes :
« La mère l’a interdit ! »
Miaou ! Mio ! Miaou ! Mio !
Jette-le ! Sinon tu brûles de mille feux !
Mais aïe ! La flamme touche son habit,
Le tablier brûle, ça brille loin
Brûle la main, brûle le cheveu,
Brûle même tout l’enfant.
Et Minz et Maunz, ceux-ci crient
Très plaintivement à deux
« Par là ! Par là ! Qui aide sur-le-champ ?
En feu se trouve tout l’enfant !
Miaou ! Mio ! Miaou ! Mio !
À l’aide ! l’enfant brûle de mille feux ! »
Qui peut aider sur-le-champ ?
Brûlée est entièrement et tout
La pauvre enfant avec peau et cheveu
Un petit tas de cendres reste seul
Et les deux souliers, si jolis et fins.
Et Minz et Maunz, les petits,
Ceux-ci sont assis ici et pleurent :
Miaou ! Mio ! Miaou ! Mio !
Où sont les pauvres parents ? Où ?
Et leurs larmes coulent
Comme le petit ruisseau sur les prés.
vendredi 29 juin 2012
L'image de la semaine : tirée de Jinchalo de Matt Forsythe
L'image de la semaine est tirée de l'univers exquis de Matthew Forsythe.
Jinchalo, Matthew Forsythe, Drawn & Quarterly, 2012.
Matthew Forsythe
Drawn & Quarterly
dimanche 24 juin 2012
Des cochons sur la corde à linge
Après avoir reluqué deux ou trois fois l'album
Le lavocochon d'Arthur Geisert en librairie, j'ai finalement cédé. Originalement paru chez Houghton Mifflin Harcourt, c'est Autrement Jeunesse qui nous offre la version française de ce bijou. Dans les faits, puisqu'il s'agit d'une histoire sans texte, on a droit à un titre et des crédits en français, tout simplement.
Cet album de Geisert met de nouveau en scène ses célèbres petits cochons rendus célèbres pour leurs scupltures sur glace, leurs bêtises et leurs inventions. Dans ce dernier opus, nous suivons des dizaines de cochonnets souriants, marchant à la file indienne, jusqu'à une marre de boue, puis dans une marre de peinture pour ensuite finir leur course au LAVOCOCHON.
Qu'est-ce que le LAVOCOCHON? C'est un espèce de « car wash » géant, qui permet de laver, rincer et sécher les cochons. Une fois bien propres, les porcelets rentrent bien sagement à la maison. Je vous entends déjà penser : «mais quel est l'intérêt de ce livre?». Bien sûr, puisque c'est une histoire sans texte, toute la richesse narrative réside dans les images complexes de Geisert qui dévoilent tous les mécanismes astucieux, inventifs et poétiques du Lavocochon.
À première vue, l'histoire paraît surréaliste. Mais c'est ce qui en fait toute sa beauté. C'est un monde imaginaire un peu absurde, où les cochons se font sécher tout habiller sur d'interminables cordes à linge. Les gravures de Geisert sont magnifiques. Le style de son rendu, à la fois réaliste et naïf, créé un beau contraste avec le petit côté surnaturel et décalé de son univers. Regarder le fonctionnement d'une machine élaborée pour laver les cochons; c'est drôlement plus intéressant qu'un documentaire sur les barrages électriques, non?
Avec sa belle couverture à la texture toile, d'un bleu qui rappelle à la fois l'eau est le ciel, la fabrication soignée de ce livre est tout simplement parfaite. Je suis désolée de ne pas pouvoir vous présenter des images complètes. Voilà les limites de mon numériseur. Bientôt, je serai muni d'un appareil photo de qualité, qui me sauvera temps et tronquages maladroits de belles images.
Maintenant, je dois résister à la tentation de me procurer tous les autres livres de Geisert.
Le Lavocochon, Arthur Geisert, Autrement Jeunesse, 2011.
Le lavocochon d'Arthur Geisert en librairie, j'ai finalement cédé. Originalement paru chez Houghton Mifflin Harcourt, c'est Autrement Jeunesse qui nous offre la version française de ce bijou. Dans les faits, puisqu'il s'agit d'une histoire sans texte, on a droit à un titre et des crédits en français, tout simplement.
Cet album de Geisert met de nouveau en scène ses célèbres petits cochons rendus célèbres pour leurs scupltures sur glace, leurs bêtises et leurs inventions. Dans ce dernier opus, nous suivons des dizaines de cochonnets souriants, marchant à la file indienne, jusqu'à une marre de boue, puis dans une marre de peinture pour ensuite finir leur course au LAVOCOCHON.
Qu'est-ce que le LAVOCOCHON? C'est un espèce de « car wash » géant, qui permet de laver, rincer et sécher les cochons. Une fois bien propres, les porcelets rentrent bien sagement à la maison. Je vous entends déjà penser : «mais quel est l'intérêt de ce livre?». Bien sûr, puisque c'est une histoire sans texte, toute la richesse narrative réside dans les images complexes de Geisert qui dévoilent tous les mécanismes astucieux, inventifs et poétiques du Lavocochon.
À première vue, l'histoire paraît surréaliste. Mais c'est ce qui en fait toute sa beauté. C'est un monde imaginaire un peu absurde, où les cochons se font sécher tout habiller sur d'interminables cordes à linge. Les gravures de Geisert sont magnifiques. Le style de son rendu, à la fois réaliste et naïf, créé un beau contraste avec le petit côté surnaturel et décalé de son univers. Regarder le fonctionnement d'une machine élaborée pour laver les cochons; c'est drôlement plus intéressant qu'un documentaire sur les barrages électriques, non?
Avec sa belle couverture à la texture toile, d'un bleu qui rappelle à la fois l'eau est le ciel, la fabrication soignée de ce livre est tout simplement parfaite. Je suis désolée de ne pas pouvoir vous présenter des images complètes. Voilà les limites de mon numériseur. Bientôt, je serai muni d'un appareil photo de qualité, qui me sauvera temps et tronquages maladroits de belles images.
Maintenant, je dois résister à la tentation de me procurer tous les autres livres de Geisert.
Le Lavocochon, Arthur Geisert, Autrement Jeunesse, 2011.
samedi 16 juin 2012
Mauvaise humeur contagieuse
Je suis désolée pour cette longue pause. J'ai eu un vrai trop plein de projets d'édition et d'activités professionnelles.
Aujourd'hui, petit bijou de ma collection grandissante de "picturebooks" des années soixantes: The quarreling book
est un petit album savoureux et brillant. Y sont réunis les talents de
Charlotte Zolotow au texte ( Big Sister and Little Sister, If You
Listen, This quiet Lady ) et Arnold Lobel aux images. ( Hulul, Arthur a disparu, Frog and Toad Are Friends ).
Publié pour la première fois en 1963, The Quarreling Book raconte comment une journée bien ordinaire sera transformée lorsque que Monsieur James oubliera d'embrasser sa femme avant de quitter la maison pour se rendre bureau. Très contrariée, Madame James, réprimandera son fils Johnathan, qui lui, accusera sa soeur Sally, qui elle, se moquera de Marjorie, qui elle, s'en prendra au petit Eddie, qui lui, bousculera le chien...
Mais... ça s'arrête là! Parce que le chien, fidèle à sa nature aimante, n'en a rien à faire de la morosité de tout ce petit monde. Queue frétillante et toujours prêt à jouer, il réussira à faire retrouver sa bonne humeur à toute la maisonnée!
Cette histoire du quotidien est si bien construite que petits et grands auront beaucoup de plaisir à anticiper la fin heureuse lorsque le vent tourne au milieu de l'histoire. Les illustrations sont toutes simples, mais très habiles et jolies. Pas de fla-fla. Une belle histoire du quotidien mise en valeur par des images sombres, soignées et maîtrisées de Lobel.
Publié pour la première fois en 1963, The Quarreling Book raconte comment une journée bien ordinaire sera transformée lorsque que Monsieur James oubliera d'embrasser sa femme avant de quitter la maison pour se rendre bureau. Très contrariée, Madame James, réprimandera son fils Johnathan, qui lui, accusera sa soeur Sally, qui elle, se moquera de Marjorie, qui elle, s'en prendra au petit Eddie, qui lui, bousculera le chien...
Mais... ça s'arrête là! Parce que le chien, fidèle à sa nature aimante, n'en a rien à faire de la morosité de tout ce petit monde. Queue frétillante et toujours prêt à jouer, il réussira à faire retrouver sa bonne humeur à toute la maisonnée!
Cette histoire du quotidien est si bien construite que petits et grands auront beaucoup de plaisir à anticiper la fin heureuse lorsque le vent tourne au milieu de l'histoire. Les illustrations sont toutes simples, mais très habiles et jolies. Pas de fla-fla. Une belle histoire du quotidien mise en valeur par des images sombres, soignées et maîtrisées de Lobel.
The quarreling book, Charlotte Zolotow, Arnold Lobel, Harper Collins, réédité en 1991.
mardi 1 mai 2012
mardi 3 avril 2012
samedi 24 mars 2012
PELUCHE = SOURCE DE RÉCONFORT
Ce n'est pas la première fois que les beaux livres de Martha Alexander retiennent mon attention. Enfant, je les aimais déjà. Martha s'est mise à la création d'albums pour enfants à l'âge de 45 ans. Ce qui n'est pas sans m'encourager, puisque mes premiers projets d'albums paraîtront cette année. Et J'ai quelques années d'avance sur madame Alexander!
Ce que je n'ai malheureusement pas en commun avec elle, c'est qu'elle ne fait pas qu'inventer des histoires, elle les illustre aussi. PASTEL, chez L'école des Loisirs, a fait un magnifique travail de mise en pages dans la réédition française de plusieurs titres de Martha Alexander. Même si les illustrations évoquent la fin des années 60 et les années 70, le traitement classique des ses aquarelles a vraiment bien vieilli.
Une chose que j'apprécie beaucoup chez Alexander, c'est le fait que les histoires débutent toujours un peu « abruptement », sans « vraie » introduction classique. Mais ça fonctionne quand-même! J'aime bien lorsqu'un auteur déconstruit un peu les règles du récit et prouve qu'une histoire peut très bien se raconter de plus d'une façon!
Il arrive souvent que ses petits protagonistes entretiennent de longs « monologues » avec des animaux ou des créatures imaginaires. Ici, dans : N'aie pas peur, Teddy! Je te protégerai des bêtes sauvages, même le long titre narratif suit cette logique. Pour ce qui est de la plupart des titres de ses livres, Martha Alexander est là aussi : une originale!
"Bien sûr, Teddy, qu’il y a des tigres et des lions dans la forêt. Et des éléphants aussi, de très gros. Mais n’aie pas peur ! Moi, je te protègerai des bêtes sauvages. Je ne les laisserai pas te faire du mal." Nous annonce le petit protagoniste d'entrée de jeu.
Au fur et à mesure qu'ils s'enfoncent dans la forêt et que le petit garçon manque de courage, la peluche prend vie, marche et grandit. Teddy dépasse bientôt le petit garçon d'une tête et devient sa fidèle et brave peluche, qui à son tour le protège des bêtes sauvages. C'est idée simple est tout simplement géniale!
Thème principal : peluche = source de réconfort!
Ce que je n'ai malheureusement pas en commun avec elle, c'est qu'elle ne fait pas qu'inventer des histoires, elle les illustre aussi. PASTEL, chez L'école des Loisirs, a fait un magnifique travail de mise en pages dans la réédition française de plusieurs titres de Martha Alexander. Même si les illustrations évoquent la fin des années 60 et les années 70, le traitement classique des ses aquarelles a vraiment bien vieilli.
Une chose que j'apprécie beaucoup chez Alexander, c'est le fait que les histoires débutent toujours un peu « abruptement », sans « vraie » introduction classique. Mais ça fonctionne quand-même! J'aime bien lorsqu'un auteur déconstruit un peu les règles du récit et prouve qu'une histoire peut très bien se raconter de plus d'une façon!
Il arrive souvent que ses petits protagonistes entretiennent de longs « monologues » avec des animaux ou des créatures imaginaires. Ici, dans : N'aie pas peur, Teddy! Je te protégerai des bêtes sauvages, même le long titre narratif suit cette logique. Pour ce qui est de la plupart des titres de ses livres, Martha Alexander est là aussi : une originale!
"Bien sûr, Teddy, qu’il y a des tigres et des lions dans la forêt. Et des éléphants aussi, de très gros. Mais n’aie pas peur ! Moi, je te protègerai des bêtes sauvages. Je ne les laisserai pas te faire du mal." Nous annonce le petit protagoniste d'entrée de jeu.
Au fur et à mesure qu'ils s'enfoncent dans la forêt et que le petit garçon manque de courage, la peluche prend vie, marche et grandit. Teddy dépasse bientôt le petit garçon d'une tête et devient sa fidèle et brave peluche, qui à son tour le protège des bêtes sauvages. C'est idée simple est tout simplement géniale!
Thème principal : peluche = source de réconfort!
dimanche 26 février 2012
Connaissez-vous Kikko Miyakoshi?
Le travail de l'auteure et illustratrice Akiko Miyakoshi est spectaculaire! Traduit du japonais cette année chez Syros, Un goûter en forêt est un album qui nous transporte dans une forêt enneigée, une forêt toute calme, à la fois rassurante et déconcertante.
Bien sûr, les illustrations rendent magnifiquement l'atmosphère grandiose et réjouissant de ce « goûter en forêt.» Quelques touches de couleurs sur les personnages et sur le gâteau, dans des décors en noir et blanc d'une richesse époustouflante.
Seul bémol, le placement du texte dans certaines planches fait du tort aux illustrations. Peut-être que c'était plus harmonieux dans la version originale. Il faut savoir que je suis très, très, très « chatouilleuse » en ce qui à trait à la mise en page et au choix de typo dans les albums.
Mais il ne faut gâcher son plaisir pour ça, tout le reste est délicieux!
Akiko Miyakoshi, Un goûter en forêt, Syros, 2011.
La papa de Kikko se rend chez Grand-Mère pour l'aider à déblayer la neige. Il laisse derrière lui un beau paquet contenant un gâteau préparé pour elle. « Quel dommage! » se dit Kikko. Avec la permission de maman, elle part sur les traces de son père à travers la forêt blanche pour porter le gâteau à sa grand-mère...
Même si la prémisse peut rappeler le petit Chaperon rouge, une fois dans la forêt, ce que Kikko y découvre n'a rien à voir avec le conte de Perrault. Je ne vous le révélerai pas ici, parce que toute l'originalité et l'intérêt de cet album tient justement à cette découverte…
Bien sûr, les illustrations rendent magnifiquement l'atmosphère grandiose et réjouissant de ce « goûter en forêt.» Quelques touches de couleurs sur les personnages et sur le gâteau, dans des décors en noir et blanc d'une richesse époustouflante.
Seul bémol, le placement du texte dans certaines planches fait du tort aux illustrations. Peut-être que c'était plus harmonieux dans la version originale. Il faut savoir que je suis très, très, très « chatouilleuse » en ce qui à trait à la mise en page et au choix de typo dans les albums.
Mais il ne faut gâcher son plaisir pour ça, tout le reste est délicieux!
Akiko Miyakoshi, Un goûter en forêt, Syros, 2011.
jeudi 23 février 2012
samedi 18 février 2012
La BD, ça commence tôt!
Qui a dit que la BD ça ne fonctionnait pas pour les pré-lecteurs?
Mon petit crocodile et une courte bédé, en 7 planches, qui raconte la journée d'une fillette qui a pour animal de compagnie: un bébé crocodile. Il s'agit d'une histoire narrée par l'image, comme dans la BD traditionnelle, à la différence qu'il n'y a pas de phylactères. Seule la fillette parle et le texte se trouve sous les images.
Ce qui étonne, c'est que les séquences sont adaptées aux enfants de 2 à 3 ans. Les images sont simples, facile à comprendre, il y a très peu de texte et ça marche!
Tout fonctionne dans ce petit album, même le trait du dessin et la palette de couleurs réduites semblent avoir été adaptés aux enfants d'âge préscolaire. C'est l'un des premiers livres que j'ai acheté pour ma fille lorsqu'elle avait 18 mois, et depuis, il a fait le tour des familles de mes amis et à chaque fois, il plaît énormément!
Il existe trois titres dans cette série jusqu'à présent, mais la forme initiale a évoluée au fil des titres. Le jour du A et Petit roi crocodile ressemblent davantage à de l'album qu'à de la BD.
Pas étonnant que l'amateur de BD en moi ait toujours beaucoup aimé cet album. Personnellement, je préfère le premier titre de la série, Mon petit crocodile, plus original et plus tendre que les deux autres qui versent dans l'humour. N'hésitez pas à l'emprunter à la bibliothèque ou le commander chez votre libraire. Très beau livre à avoir dans sa bibliothèque.
Jean-Luc Englebert, Mon petit crocodile, Pastel, L'école des loisirs, 2004.
samedi 28 janvier 2012
Petit chat noir de la semaine
Je suis désolée de ne pas être assez habile dans Photoshop pour faire disparaître le centre de la page. Mais ce petit chat noir aux pupilles changeantes me hante depuis plusieurs semaines. Plus je le regarde, plus je le trouve beau. Une grande histoire écrite par Joel Franz Rosell et illustrée par Beppe Giacobbe, chez Bayard.
mercredi 11 janvier 2012
mardi 3 janvier 2012
Patabulle - pop! pop! et repop!
Un beau livre, à la couverture cartonnée brillante et aux coins ronds comme une bulle de savon!
Patabulle est un petit chien jaune qui s'est fabriqué une fusée pour aller explorer les planètes avoisinantes. Une histoire toute simple dans un univers coloré, féérique et rafraîchissant. Sur la planète de Patabulle, les nuages, le soleil et les petits poissons sourient à l'unisson. Patabulle, chien-poète, aime chanter des chansons pour les goélands et se faire des amis qui aiment rêver toute la journée! On espère qu'il y aura bientôt une suite à Patabulle, Les pieds sur terre.
Cet album d'une grande beauté graphique fait du bien. Les pages de gardes me rappellent la bonbonnière de ma grand-mère et le beau papier met en valeur les couleurs saturées qui illuminent chaque page. Le texte est sans prétention, plein de fantaisie et d'images qui donnent envie d'aller manger une glace à la fraise en écoutant les gazouillis des oiseaux : )
Je vous mets en bonus le lien vers la bande-annonce, mais comme d'autres blogueurs l'ont fait, nous déclinons toute responsabilité si après avoir vu cette vidéo, la chanson de Patabulle vous trotte dans la tête toute la journée !
Cliquez ici pour voir la bande-annonce.
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