« Mon histoire commence après l'hiver, à l'époque du premier printemps. Je ne l'avais jamais remarqué, mais c'est le temps de l'année où la lumière est la plus éclatante, à cause de la neige qui est encore là et des arbres qui sont nus. Il disait ça, mon père Bouillon, qu'il y a deux printemps : l'un blanc de lumière et l'autre vert d'herbe et de feuilles. Pour ma mère Bouillon aussi il y a deux printemps, mais elle ne les désigne pas de la même manière. Et pour Cantin... Pour Cantin, je ne sais pas. »
Hervé Bouchard, Harvey, La Pastèque, 2009
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