Mr Rabbit And The Lovely Present, Charlotte Zolotow, Illustrated by Maurice Sendak. |
lundi 13 mai 2013
dimanche 14 avril 2013
dimanche 31 mars 2013
Images de la semaine : Fred Blunt
mardi 19 mars 2013
mercredi 2 janvier 2013
Pur ravissement!
Deux petits pois verts partent à l'aventure dans le jardin. Courageux et inséparables, ils y découvrent le monde et ses dangers. Menacés par une mante religieuse, deux belettes et une araignée, leur périple se termine dans une cachette souterraine. Bien à l'abri, blottis l'un contre l'autre, les petits pois finiront par... germer !
Page après page, comme les petits pois, le lecteur avance et découvre le jardin et ses habitants. Les gravures de Marine Rivoal sont tout simplement spectaculaires! Les planches de l'album, tout en transparence, foisonnent de plantes, de légumes, de fleurs et de petits objets perdus, ici et là.
Le livre est agrémenté d'une belle reliure entoilée, vert petit-pois. Le vernis mat de la couverture rigide met en valeur le travail de l'illustratrice.
Trois petits pois est une métaphore simple et tendre sur la vie. De découverte en découverte, nos deux petits protagonistes s'émerveillent, bravent les dangers et finissent par se transformer eux-même en plant de pois. Ainsi, ils engendrent des dizaines de nouvelles cosses, dont l'une « échappe » un troisième petit pois, celui évoqué dans le titre du livre.
Un album réussi tant au niveau de l'histoire, simple et efficace, que du travail remarquable d'illustration.
Une vraie belle découverte, en ce début d'année 2013!
Trois petits pois, Marine Rivoal, Rouergue, 2012.
jeudi 13 décembre 2012
Illustrations de la semaine : Gerry Turley
http://www.gerryturley.com
lundi 29 octobre 2012
Image de la semaine : Guillaume Perreault
Cette semaine, une belle illustration tirée de Cumulus, un projet de Guillaume Perreault.
Merci Guillaume :)
vendredi 19 octobre 2012
Image de la semaine : Bleu irrésistible - Guillerey
mardi 2 octobre 2012
Images de la semaine : Emilie Leduc
Finaliste dans la catégorie illustrateur jeunesse du Prix du Gouverneur du Canada, Emilie Leduc est une artiste à découvrir : http://emilieleducillustration.blogspot.ca/
Images tirées de La Ronde des mois, publié aux éditions de la courte échelle, 2012.
lundi 23 juillet 2012
Der Sturwwelpeter : histoires cruelles, mais drôles!
Parmi les textes pour la jeunesse que j'aime en secret, il y les petites histoires d'Heinrich Hoffmann, regroupées sous le titre: Der Struwwelpeter. Bien connu des enfants de langue allemande, la première édition de ce livre date de 1845.
Traduit en français en 1860, par un monsieur Ratisbonne, le titre en était : Pierre l'Ébouriffé, joyeuses histoires et images drolatiques pour les Enfants de 3 à 6 ans. Je sais. Ce qui était drôle hier, ne fait probablement plus rire les institutrices émancipées d'aujourd'hui :)
Je ne pensais pas écrire un billet sur Struwwelpeter, mais suite à une rencontre récente avec un illustrateur, (qui, comme moi, apprécie Hoffmann) je me suis dit: pourquoi pas! Je ne suis donc pas seule à aimer les histoires d'enfants méchants, sévèrement gronder par leurs parents. De me savoir moins seule, ça m'a donné envie de partager ce plaisir trop longtemps caché!
Si vous en avez assez des petites histoires proprettes où tout le monde est gentil et où tout se termine par un câlin, vous aimerez peut être le côté noir et caustique de Hoffman et de ses enfants malfaisants, qui usent de l'allumette, du fouet et du fusil!
Rien de mieux qu'un extrait pour vous donner une idée :
La très triste histoire avec le briquet
Paulinette était seule à la maison,
Les parents étaient tous deux sortis.
Lorsqu’elle sautilla alors dans la chambre
Avec légèreté et chantait et chanta.
Alors vit-elle devant elle debout
Un briquet joli à voir.
« Oh », prononça-t-elle, « oh, si beau et gracieux !
Cela doit être un magnifique jouet,
Je m’allume une brindille,
Comme souvent la mère l’a fait.
Et Minz et Maunz, les chats,
Lèvent leurs griffes.
Ils préviennent avec leurs pattes :
« Le père l’a interdit ! »
Miaou ! Mio ! Miaou ! Mio !
Laisse posé !
Sinon tu brûles de mille feux !
Paulinette n’entend pas les chats !
La brindille brûle toute claire et brillante,
Ça clignote drôlement, craque fort,
Exactement comme vous le regardez sur l’image.
Paulinette pourtant se réjouit beaucoup
Et sauta dans la chambre par-ci par-là.
Pourtant Minz et Maunz, les chats,
Pourtant Minz et Maunz, les chats,
Lèvent leurs griffes.
Ils préviennent avec leurs pattes :
« La mère l’a interdit ! »
Miaou ! Mio ! Miaou ! Mio !
Jette-le ! Sinon tu brûles de mille feux !
Mais aïe ! La flamme touche son habit,
Le tablier brûle, ça brille loin
Brûle la main, brûle le cheveu,
Brûle même tout l’enfant.
Et Minz et Maunz, ceux-ci crient
Très plaintivement à deux
« Par là ! Par là ! Qui aide sur-le-champ ?
En feu se trouve tout l’enfant !
Miaou ! Mio ! Miaou ! Mio !
À l’aide ! l’enfant brûle de mille feux ! »
Qui peut aider sur-le-champ ?
Brûlée est entièrement et tout
La pauvre enfant avec peau et cheveu
Un petit tas de cendres reste seul
Et les deux souliers, si jolis et fins.
Et Minz et Maunz, les petits,
Ceux-ci sont assis ici et pleurent :
Miaou ! Mio ! Miaou ! Mio !
Où sont les pauvres parents ? Où ?
Et leurs larmes coulent
Comme le petit ruisseau sur les prés.
vendredi 29 juin 2012
L'image de la semaine : tirée de Jinchalo de Matt Forsythe
L'image de la semaine est tirée de l'univers exquis de Matthew Forsythe.
Jinchalo, Matthew Forsythe, Drawn & Quarterly, 2012.
Matthew Forsythe
Drawn & Quarterly
dimanche 24 juin 2012
Des cochons sur la corde à linge
Après avoir reluqué deux ou trois fois l'album
Le lavocochon d'Arthur Geisert en librairie, j'ai finalement cédé. Originalement paru chez Houghton Mifflin Harcourt, c'est Autrement Jeunesse qui nous offre la version française de ce bijou. Dans les faits, puisqu'il s'agit d'une histoire sans texte, on a droit à un titre et des crédits en français, tout simplement.
Cet album de Geisert met de nouveau en scène ses célèbres petits cochons rendus célèbres pour leurs scupltures sur glace, leurs bêtises et leurs inventions. Dans ce dernier opus, nous suivons des dizaines de cochonnets souriants, marchant à la file indienne, jusqu'à une marre de boue, puis dans une marre de peinture pour ensuite finir leur course au LAVOCOCHON.
Qu'est-ce que le LAVOCOCHON? C'est un espèce de « car wash » géant, qui permet de laver, rincer et sécher les cochons. Une fois bien propres, les porcelets rentrent bien sagement à la maison. Je vous entends déjà penser : «mais quel est l'intérêt de ce livre?». Bien sûr, puisque c'est une histoire sans texte, toute la richesse narrative réside dans les images complexes de Geisert qui dévoilent tous les mécanismes astucieux, inventifs et poétiques du Lavocochon.
À première vue, l'histoire paraît surréaliste. Mais c'est ce qui en fait toute sa beauté. C'est un monde imaginaire un peu absurde, où les cochons se font sécher tout habiller sur d'interminables cordes à linge. Les gravures de Geisert sont magnifiques. Le style de son rendu, à la fois réaliste et naïf, créé un beau contraste avec le petit côté surnaturel et décalé de son univers. Regarder le fonctionnement d'une machine élaborée pour laver les cochons; c'est drôlement plus intéressant qu'un documentaire sur les barrages électriques, non?
Avec sa belle couverture à la texture toile, d'un bleu qui rappelle à la fois l'eau est le ciel, la fabrication soignée de ce livre est tout simplement parfaite. Je suis désolée de ne pas pouvoir vous présenter des images complètes. Voilà les limites de mon numériseur. Bientôt, je serai muni d'un appareil photo de qualité, qui me sauvera temps et tronquages maladroits de belles images.
Maintenant, je dois résister à la tentation de me procurer tous les autres livres de Geisert.
Le Lavocochon, Arthur Geisert, Autrement Jeunesse, 2011.
Le lavocochon d'Arthur Geisert en librairie, j'ai finalement cédé. Originalement paru chez Houghton Mifflin Harcourt, c'est Autrement Jeunesse qui nous offre la version française de ce bijou. Dans les faits, puisqu'il s'agit d'une histoire sans texte, on a droit à un titre et des crédits en français, tout simplement.
Cet album de Geisert met de nouveau en scène ses célèbres petits cochons rendus célèbres pour leurs scupltures sur glace, leurs bêtises et leurs inventions. Dans ce dernier opus, nous suivons des dizaines de cochonnets souriants, marchant à la file indienne, jusqu'à une marre de boue, puis dans une marre de peinture pour ensuite finir leur course au LAVOCOCHON.
Qu'est-ce que le LAVOCOCHON? C'est un espèce de « car wash » géant, qui permet de laver, rincer et sécher les cochons. Une fois bien propres, les porcelets rentrent bien sagement à la maison. Je vous entends déjà penser : «mais quel est l'intérêt de ce livre?». Bien sûr, puisque c'est une histoire sans texte, toute la richesse narrative réside dans les images complexes de Geisert qui dévoilent tous les mécanismes astucieux, inventifs et poétiques du Lavocochon.
À première vue, l'histoire paraît surréaliste. Mais c'est ce qui en fait toute sa beauté. C'est un monde imaginaire un peu absurde, où les cochons se font sécher tout habiller sur d'interminables cordes à linge. Les gravures de Geisert sont magnifiques. Le style de son rendu, à la fois réaliste et naïf, créé un beau contraste avec le petit côté surnaturel et décalé de son univers. Regarder le fonctionnement d'une machine élaborée pour laver les cochons; c'est drôlement plus intéressant qu'un documentaire sur les barrages électriques, non?
Avec sa belle couverture à la texture toile, d'un bleu qui rappelle à la fois l'eau est le ciel, la fabrication soignée de ce livre est tout simplement parfaite. Je suis désolée de ne pas pouvoir vous présenter des images complètes. Voilà les limites de mon numériseur. Bientôt, je serai muni d'un appareil photo de qualité, qui me sauvera temps et tronquages maladroits de belles images.
Maintenant, je dois résister à la tentation de me procurer tous les autres livres de Geisert.
Le Lavocochon, Arthur Geisert, Autrement Jeunesse, 2011.
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